Portrait de femme - Sophie

Portrait de femme - SophieA l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes le 8 mars, une exposition "Côté Pile/Côte Face" révèle des femmes de l'UBS. Rencontre avec Sophie Malvoisin.

Quel est votre parcours ?

Je suis un pur produit du Service Public ! Licence et Maitrise d’Histoire puis Capes de documentation. J’ai commencé ma carrière comme documentaliste en collège dans l’Aisne puis je suis arrivée à la Bibliothèque Universitaire.

Quels sont vos principales missions ?

Accueillir, renseigner et former le public à l’utilisation de toutes nos collections.

Quelles sont selon vous les principales qualités de votre métier ?

Le sens du service public, la curiosité, la transmission, le sens du relationnel, et également savoir se tenir informée.

Votre quotidien c’est quoi ?

Il est très varié ! Gestion des collections, formations des étudiants, accueil du public, gestion d’équipe, animation des groupes de travail, assistante de prévention…

Qu’auriez-vous aimé faire si vous aviez pris une autre voie ?

Pas de changement radical !
L’histoire et la géographie ne sont jamais très loin. L’homme dans son environnement (au sens large), c’est un thème que j’aurais aimé creuser. J’en ai pris conscience quand j’ai constaté que l’enseignement de la géographie avait nettement évolué depuis mes études.
Je crois que cela ne m’aurais pas dérangé de travailler partiellement en extérieur.

Quelles sont vos plus belles réussites ?

Ouh là là... je suis incapable de répondre à cette question !

Qu’est-ce qui vous émeut ?

Une musique et un paysage : un morceau (plutôt rock !) que j’aime beaucoup ou un rayon de soleil éclairant un chemin à travers le feuillage en forêt me « prennent aux tripes » autant l’un que l’autre.

Qu’est-ce qui vous fait sourire ?

Me sentir bien là où je suis.

Quel est votre plus vilain défaut ?

Hummm, lequel choisir ???

Le livre ou l’objet que vous apporteriez sur une île déserte ?

3 écrivains :
Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1982 (Folio). Pour moi, l’union du voyage et de la littérature.
Ella Maillart : je l’ai suivie dans toutes ses pérégrinations !
Annie Proulx, Les pieds dans la boue, Rivages, 2001. C’est véritablement avec elle que je suis entrée en Nature Writing… et je n’en suis plus ressortie !

La place des femmes ?

Tant que nous n’aurons d’autre choix qu’une poupée Barbie dans les pages roses des catalogues de jouets, qu’un casque de vélo rose puis d’une paire de tennis roses dans les rayons des magasins… Il nous faudra toujours nous battre pour prouver que nous existons par et pour nous-mêmes et non pour ce que nous représentons ou véhiculons !