Freya et l'engagement citoyen

Freya choisit le service civiqueFreya GORDON diplômée d’un bac littéraire et âgée de 19 ans, est étudiante en Licence 2 Langues Etrangères Appliquées (LEA) à la Faculté. En parallèle de ses études, elle a choisi le service civique.

Freya GORDON réside dans les Côtes d’Armor mais est originaire de Birmingham au Royaume-Uni. Elle explique qu’elle a été attirée par la taille humaine de l’Université et par les spécialités proposées en licence LEA. Cette année, en parallèle de ses études, Freya s’est engagée citoyennement.

Comment vous est venue l'idée de l'engagement citoyen et pourquoi ?

Je connaissais très peu le Service Civique. Le volontariat n’était pas quelque chose que j’avais prévu dans mon parcours professionnel, et encore moins universitaire. J'avais décidé de changer de spécialisation pour passer de Commerce International à Communication et Echanges Européens en redoublant, et puisque j'avais validé beaucoup d'unités l'année précédente, j'ai pu m'engager dans ce projet. Je cherchais un stage pour la fin de ma deuxième année de licence LEA (nous avons un stage obligatoire de 4 semaines à réaliser), et ma responsable de stage, Mme Hania Renaudie, m’a proposé de réaliser un Service Civique de 9 mois. M’engager m’a permis de combler mes journées avec du travail concret (et rémunéré), tout en suivant mes cours à la Faculté.

Vous exercez cet engagement au «LACK», Les Associations du Centre de Kerfléau à Caudan, en quoi consiste votre mission ?

J’ai été engagée en tant que renfort à la communication, mais je ne fais pas que ça. Je suis plusieurs projets, dont un projet de programme Erasmus+ ; je passe un jour par semaine à l’accueil pour répondre au standard et accueillir les différentes personnes extérieures ; j’aide à la gestion des locations de salles. En plus de cela, tout le personnel à Kerfléau participe à la vie quotidienne du centre : on fait le service à la restauration, on aide à la cuisine, on fait tous notre partie de ménage…

Que vous apporte cette mission d'un point de vue personnel mais aussi dans votre vie d'étudiante ?

D’un point de vue universitaire, ce Service Civique s’inscrit en tant que stage de fin de deuxième année. Mais d’un point de vue personnel et humain, il m’apporte bien plus. L’association accueille des demandeurs d’asile régulièrement. J’ai eu l’occasion de leur parler, d’échanger nos expériences et d’apprendre à les connaitre. De plus, un des enjeux principaux de l’association est le développement durable. Je suis bien plus sensible qu’avant non seulement au tri, mais aussi à la récupération et à l’utilisation des biens récupérés. Finalement, tout le personnel de l’association, que ce soit les salariés, les bénévoles ou les autres «services civiques», sont très motivés et engagés. J’apprécie énormément de travailler et de collaborer avec eux.

Au terme de cet engagement, que se passe-t-il par la suite ?

Ma mission se termine le 20 août. Au sein de l’association, certains volontaires ont l’opportunité de rentrer dans des formations qualifiantes plus longues, avec un suivi individualisé. Pour ma part, je continuerai mes études en troisième année LEA au sein de l’UBS, avec un semestre de mobilité Erasmus+ en Allemagne. Je compte garder contact avec l’association.

Et l'avenir, que souhaitez-vous faire après vos études ? Cette mission vous donne-t-elle envie de concrétiser un autre/nouveau projet ?

Je pense me diriger vers un Master, même si je ne sais pas encore lequel ! Avant mon Service Civique, je pensais vouloir m’orienter vers le tourisme. Mais je découvre petit à petit le monde de la communication, qui m’intéresse de plus en plus, mais aussi le travail humanitaire que je ne connaissais pas. J’aimerais trouver un Master, puis un emploi, qui réunissent les langues étrangères, le contact avec les personnes, et l’humanitaire.